(Appliquée par les acteurs eux-mêmes la devise de la troupe : ‘Veni vidi risi = je suis venu, j'ai vu, j'ai ri’, résume mieux que tout, toute la soirée)
Source : Le Petit Journal – Serge Deligny
La vérité au théâtre comme dans la vie que ce soit pour sauver son amour ‘Crise de Mère’ ou pour assurer son amour ‘Le Jeu de la Vérité’, n’est pas toujours bonne à dire. Les deux pièces jouées par les ‘Troubadours’ en sont la brillante démonstration.
‘Les Troubadours’, nos Amateurs/Acteurs (mais à leur niveau peut-on encore les traiter d’Amateurs ? … d’Acteurs c’est sûr !), de l’AFTAC (*) en deux pièces jouées ont subjugué, émerveillé, surpris, fait rire, le nombreux public remplissant l’Espace/Théâtre Gérard Philipe.
Cette soirée de deux pièces à la suite, pour un coup d’essai, est un parfait succès qui en appelle d’autre. La vérité, là nous sommes loin du ‘jeu’, est de dire combien nous avons apprécié : les huit acteurs qui se succèdent sur les planches avec une parfaite maîtrise des textes, avec des voix posées et justes, dans la bonne humeur communicative à la salle, sans oublier les deux mises en scène recherchées et remplies d’imagination.
Autre vérité : la ‘Soupe de Carottes’ et le ‘Hamburger’ de Léa et Fleurine de ‘Camion-Gourmand’ proposés aux changements de décors font eux aussi l’unanimité.
La fin de la soirée est assurée par le traditionnel ‘pot de l’amitié’ qui réunit acteurs et spectateurs dans un échange d’impressions.
Rappelons, ici, la devise de la troupe : Veni vidi risi = je suis venu, j'ai vu, j'ai ri, qui résume mieux que tout la soirée.
Nous avons pu apprécier dans ‘Crise de Mère’ de Martiel Courcier : Sylvette Portes (Solange), Murielle Bellandi-Larroque (Sylvie), Anne-Marie Nougarayde (Alice) et Stéphane Bergon (Bernard) mise en scène Magali Rancien.
‘Le jeu de la Vérité’ de Philippe Lellouche : François Castellani (Jules), Franck Laborderie-Cavada (Pascal), Lionel Bellevegue (Fabrice) et Fiona Cahuzac (Margaux) mise en scène Franck Laborderie-Cavada
* Association Frontonnaise de Théâtre Art et Comédie
Source : Le Petit Journal – Serge Deligny